Retour direct dans l'élite pour le FC Lausanne-Sport 5

Rivaux quasi assez proches dans les temps modernes, le passé du LS est cependant autrement plus fourni: ce sera la 78e saison au plus haut niveau du LS, 7x champion (mais la dernière fois en 1965). En 2002, le Lausanne-Sports se targuait d’être la seule équipe à n’avoir jamais connu la relégation en 69 ans Ligue unique (Ligue Nationale A depuis 1933, Super League dès 2003). Fin de l’histoire sur le tapis vert avec la faillite du «Lausanne-Sports» (8 mai 2003), et la naissance du nouveau et actuel «FC Lausanne-Sport» (13 juin 2003) en 2e Ligue régionale (alors la 4e division de jeu de notre pays).

Le LS nouveau fêtera donc ses 20 ans en Super League. Il a conquis ce droit sous la houlette d’un Vaudois pure souche, Ludovic Magnin, qui a, lui aussi, une histoire commune avec Yverdon. Junior d’Echallens, espoir du LS, «Ludo» Magnin n’a joué qu’une saison (à l’âge de 18 ans) avec Lausanne, qui le jugeait alors pas encore prêt. C’est à Yverdon, sous Lucien Favre, puis à Lugano, Werder Brême et Stuttgart (champion avec chacun des clubs allemands!), enfin au FC Zurich, qu’il a cumulé 63 matchs en équipe de Suisse.

LS: un rôle de favori difficile à assumer

Comme coach, Ludovic Magnin a dirigé les juniors du FC Zurich (champion de Suisse M18 en 2016), la première équipe du FCZ, remportant la Coupe de Suisse 2018. Après avoir coaché - et sauvé de la relégation - les Autrichiens d’Altach, il s’est engagé avec Lausanne.

Lausanne a passé par divers états d’âmes tout au long de la saison en assumant le rôle de grand favori de dieci Challenge League. Le LS n’a jamais subi 2 défaites de suite, tout en ne remportant pas plus de 3 victoires de rang! La meilleure période du LS commençait juste avant la Coupe du Monde par 8 journées de DCL sans défaite (5 victoires, 3 matchs nuls). Cette phase était venue au moment opportun, puisqu’elle s’enchaînait à la moins brillante, 6 matchs de suite sans victoire (Coupe incluse). Au final une 2e place, avec la meilleure défense, mais seulement la 6e meilleure attaque, comprenant cependant le «Roi des buteurs» de dieci Challenge League, Brighton Labeau (ex aequo avec Teddy Okou/SLO), ce qui traduit bien les «divers états d’âme» du club promu.